Objets rituels et Mérites | ||
Le Bouddhisme, comme les autres religions, fait appel pour sa pratique et son culte à un certain nombre d'objets sacrés qui accompagnent ou aident le fidèle dans sa foi. D'autre part, et en particulier en Thaïlande, le Bouddhisme du Petit Véhicule a introduit la notion de mérite : il s'agit, par des actes simples mais chargés de signification de progresser le plus possible vers le nirvana. | ||
____Les Objets Rituels____
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_____ La Roue du Temps____
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_____La Roue de la Loi____ | ||
_______ Les Mérites______ | ||
______Le Mandala_______ | ||
Les huit symboles des bannières | ||
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Mala Le chapelet de 108 grains est un des accessoires essentiels du pélerin. Il sert à dire les prières, mais aussi à compter le nombre de répétitions des fomules ou mantra récitées à l'intention d'une divinité. Entre les grains du mala sont insérés quatre repères appelés chaturmaharaja, perles plus grosses ou pendentifs symboliques (vajra ou gantha). Le mala peut être en bois, en verre, en pierres semi-précieuses, en os découpé dans des calottes crâniennes. |
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Ecritures sacrées tibétaines L'écriture est arrivée au Tibet par la volonté royale : Songtsen Gampo a transféré sa capitale à Lhassa et épousé deux princesses, une népalaise et l'autre chinoise, venues se joindre à ses trois épouses tibétaines. Il adopta alors la doctrine de Bouddha et, vers l'an 640, consigna l'enseignement des moines errants à travers les montagnes. il envoya un groupe de jeunes gens étudier en Inde, qui revinrent avec suffisamment de connaissances pour élaborer un alphabet inspiré du sanscrit. Cet alphabet comprent 27 consonnes et 5 signes voyelles. Cette langue permit au Tibet de connaître une période d'effervescence religieuse et intellectuelle. Une grande partie de ce trésor a malheureusement été anéantie par l'invasion chinoise. | |
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Vajra et Gantha
Le foudre, ou vajra, a une origine lointaine et mal définie. Il est l'arme favorite d'Indra dans le panthéon hindou. Symbolisant les forces spirituelles et la fermeté d'esprit, il est surtout employé dans le bouddhisme ésotérique tibétain où il représente l'organe mâle, géniteur. Il est alors souvent associé à la clochette ou gantha, contrepartie bouddhique du linga et du yoni hindou. Le vajra à trois pointes est le plus répandu. Le Gantha ou clochette est un instrument de culte au manche souvent terminé par un vajra. Il symbolise le son, le verbe créateur, la vibration engendrée par la répétition du mantra et a ainsi une fonction créatrice et invocatrice. Le son étant généralement assez bref, le gantha représente l'éphémère. | |
Offrandes en beurre de yak (Ladakh) Partie intégrante de la méditation et de la lithurgie, l'offrande est un geste d'humilité, de louange ou de remerciement envers la divinité. Les offrandes de lumière et d'eau sont les plus courantes, Padmasambhava ayant lui-même affirmé que l'eau des hautes terres était si claire que sa pureté convenait aux dieux. Les fidèles y ajoutent des dons, des oboles, de l'encens, des fleurs et des fruits, des khata et des gâteaux confectionnés dans ce but. Les offrandes festives sont plus élaborées et destinées à la consommation de ceux qui les ont préparées. |
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Yantra ou diagramme cosmique Le yantra représenté à gauche, avec son triangle inversé est féminin.
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La khata ou écharpe de la félicité est offerte en cadeau de bienvenue. Elle est symbole de courtoisie et de bénédiction. Elle participe à toutes les cérémonies publiques ou familiales. Le plus souvent blanche, elle peut être orange ou jaune, voire bleu-ciel en Mongolie. Les plus belles écharpes sont en soie légèrement moirée et à franges. Si la khata est rendue, son propriétaire la garde car elle est désormais porteuse de bonnes intentions. Si l'interlocuteur offre une autre écharpe, c'est un gage de protection.
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Le Thanka du monastère Tak Tak exposé lors du festival
Ladakh
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Dza dza
Ces petits cônes d'argile crue mélangée avec les cendres des défunts sont placés au pied des chorten tibétains et ladakhi.
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Dvajastambha ou porte bannière |
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Roue de la Loi, daims et drapeaux L'utilisation de ces symboles évoquant Bouddha remonte aux premiers temps du Bouddhisme, à l'époque aniconique où il était interdit de représenter l'Illuminé.
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Le vajrakila ou phurbu en tibétain est une dague sacrée. A l'origine simple clou, c'est aujourd'hui un petit poignard à lame triangulaire surmontée d'un manche court. Il est utilisé pour tenir en respect les mauvaises vibrations et les maladies, pour chasser les esprits maléfiques et combattre les ennemis de la Loi.
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Trompes tibétaines et gong dans le gompa
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Om Mani Padme Hum est le mantra sacré par excellence. C'est à la fois le symbole de la vie bouddhiste et une manière d'être. Pour le fidèle, sa récitation incantatoire suffit à assurer son bien-être spirituel. L'origine de ce mantra est liée à Avalokiteshvara-Chenresig qui est le protecteur du Tibet et s'incarne dans le Dalaï Lama. Ce mantra est exprimé sur les drapeaux de prière, dans les pierres gravées des mur de mani (souvent dans les cinq couleurs symboliques) et dans les moulins à prière. |
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Drapeau de prière et lungta, le cheval de vent qui emporte la prière vers les dieux lorsque les éléments ont totalement fait disparaître le drapeau
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Cymbales en bronze argenté
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Tambourin fait de peau de yak tendue sur un crane humain.
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